Pas de files aux caisses, pas de prise de tête: un bon cadeau, ça fait plaisir à tous les coups. On peut même le commander en ligne et le personnaliser, ce qui évite de se déplacer.
Gare aux déconvenues toutefois. Dans ce domaine, ce sont en effet les conditions générales de l’émetteur qui font foi. Et ce dernier a le droit de fixer une date limite de validité. Avec pour conséquence que, si le bon n’a pas été utilisé dans le délai imparti, il peut refuser de le reconnaître. Et le temps, ça passe très vite.
La durée de vie des vouchers varie beaucoup. Elle est illimitée chez Manor, Globus ou Zalando, mais de deux ans chez Dosenbach ou Beldona. Coop a fixé la limite à 3 ans, Migros et Zara, à 5 ans. H&M accepte les bons 7 ans après la date d’émission et C&A, pendant 10 ans.
Quant aux coffrets cadeaux, leur durée varie entre un an (Oh! Box) et deux ans (Smartbox). De leur côté, les hôtels et restaurants émettent aussi des vouchers généralement limités dans le temps pour les repas, nuitées et autres forfaits.
Pas de prolongation
Or, plus un bon est spécifique, plus il sera difficile de l’utiliser dans les délais. Ce constat est particulièrement valable pour les coffrets cadeaux qui impliquent de trouver un établissement à la date souhaitée. Et pas question, une fois la date échue, de prétexter une jambe cassée ou un emploi du temps surchargé pour jouer les prolongations: l’émetteur n’est plus obligé de fournir la prestation. Sans parler des esprits brouillons qui, le jour où ils ont décidé de profiter du sésame, n’arrivent plus à mettre la main dessus…
Plutôt que de multiplier les bons sous le sapin, on profitera des jours restant avant Noël pour demander au destinataire, plus ou moins directement, ce qui lui ferait plaisir. Dernière option: offrir un bouquet de fleurs en boutons. Car, n'en déplaise à Jacques Brel, les bons, c'est aussi périssable...
Claire Houriet Rime