Les masques de ski servent à protéger les yeux du soleil et des intempéries. Ils sont composés d’un écran, qui filtre les rayons UV, fixé sur un cadre qui adhère au visage grâce à une lanière élastique.
Les masques de ski les meilleurs marchés sont vendus quelques dizaines de francs, alors que les plus onéreux peuvent atteindre plusieurs centaines de francs. Dans notre dernier test de 2017, les deux produits les moins chers ont obtenu les moins bonnes notes, en raison de leur finition ou d’une déformation de la vision trop importante. Pourtant, le modèle le plus cher du lot faisait à peine mieux. Comme quoi le prix est rarement un gage de qualité.
Voici les critères qu’il faut garder à l’esprit quand on se retrouve devant l’arc-en-ciel des masques de ski.
⇨ Type de verre
Les verres des écrans sont habituellement divisés en cinq catégories:
S0: approprié à une forte couverture nuageuse.
S1: en cas de faible luminosité solaire.
S2: pour une luminosité solaire moyenne.
S3: lorsque la luminosité solaire est forte.
S4: pour une luminosité solaire intense.
Il existe également des verres photochromiques, qui changent de teinte en fonction de l’ensoleillement. Les verres polarisés sont, quant à eux, conçus pour fournir une protection supplémentaire contre l’éblouissement. Certains modèles possèdent des écrans interchangeables, pour s’adapter aux conditions météorologiques du jour.
⇨ Protection UV
Comme les lunettes de soleil, les masques de ski sont sensés protéger des rayons UV. Dans notre test de 2017, tous les produits ont été jugés «très bon» sur ce critère.
⇨ Déformation de la vue
Comme le masque doit s’adapter à la forme du visage, les écrans sont de forme cylindrique ou sphérique. Normalement, ces derniers diminuent les distorsions optiques. Dans notre test de 2017, cinq produits sur quinze provoquaient une légère déformation et deux une grande.
⇨ Taille et confort
Il est important d’essayer avant d’acheter. Idéalement, le cadre doit reposer de manière uniforme sur le visage. Il ne doit pas trop serrer. Certains modèles sont vendus en plusieurs tailles, selon la grandeur du visage.
Il existe des masques spécialement conçus pour les porteurs de lunettes: les «OTG» (Over the glasses), dotés de passages pour les branches.
⇨ Solidité
Mal rangés dans le sac, écrasés par un postérieur, les masques de ski sont souvent malmenés. Le cadre et l’écran doivent donc être suffisamment solides pour éviter de se casser au premier choc. Malheureusement, impossible de tester ce critère en magasin. En règle générale, ils sont plutôt robustes. Dans notre dernier test, seul un produit a été jugé «insatisfaisant» sur ce point.
⇨ Résistance aux rayures
Là aussi, difficile de faire le bon choix sans l’aide de magazines de consommateurs. Dans notre test de 2017, six modèles étaient résistants aux rayures, neuf ne l’étaient pas.
⇨ Résistance à l’humidité
Outre le soleil, les masques doivent aussi protéger les yeux de la neige qui tombe. Or, si trop d’eau reste sur l’écran, la visibilité devient limitée.
⇨ Nettoyage
Après utilisation, absorber l’humidité des faces intérieure et extérieure de l’écran avec un chiffon doux. S’il y a des saletés, frotter délicatement, à nouveau avec un chiffon doux. Ne pas utiliser de produits de nettoyage qui pourraient détériorer les traitements de surface des écrans.
⇨ Rangement
Quand il n’est pas utilisé, ranger le masque dans un endroit sec, non exposé à la lumière directe ou à la chaleur.