L’abonnement Hotelcard donne droit au demi-tarif dans 540 hôtels – en Suisse, en Allemagne et en Autriche. La carte coûte 95 fr. pour une année et peut être employée aussi souvent que souhaité.
Pour figurer sur le site, les hôtels doivent proposer au moins 180 nuitées à moitié prix par année. Et pour profiter de ces offres, le client doit effectuer sa réservation directement sur hotelcard.ch.
Il doit cependant rester vigilant, car, comme le montre une enquête réalisée par notre partenaire alémanique saldo, les informations qui figurent sur le portail hotelcard.ch ne sont pas toujours fiables.
Exemple: selon Hotelcard.ch, la chambre double Deluxe de l’hôtel zurichois Lady’s First coûte, en temps normal, 405 fr. Un prix qui s’avère démesuré si on le compare au prix indiqué sur le site de l’hôtel (dès 345 fr.) et à celui communiqué lors d’un entretien téléphonique avec le réceptionniste: pour la même chambre, aux mêmes dates, un client sans carte aurait payé 255 fr. Si l’offre avec hotelcard reste meilleur marché (203 fr.), on est, toutefois, loin des 50% de réduction promis par rapport au prix standard!
Hotelcard explique le problème par la variation quotidienne du prix d'une chambre en fonction de l'offre et de la demande. Il a donc établi un coût moyen sur l'année, qui correspondait à 405 fr. Le Lady's First a toutefois été provisoirement retiré du site, «le temps de trouver une solution plus satisfaisante».
Autre exemple: une chambre double Classic Wetterhorn, à l’hôtel Belvedere, à Grindelwald, coûte 209 fr. avec la carte. Mais un téléphone de nos confrères alémaniques à l’hôtel a révélé que, contrairement à ce qu’indiquait le site hotelcard.ch, la chambre n’était plus disponible aux dates souhaitées.
Dès lors, non seulement l'utilisateur n'est pas certain de profiter du rabais de 50% sur le prix qu'il paierait sans la carte, mais il a aussi intérêt à téléphoner à l’hôtel avant de réserver pour s’assurer que l’offre est toujours d’actualité… De plus, il sera avisé de lire attentivement les conditions générales, lesquelles précisent, notamment, que l’abonnement est reconduit automatiquement d’année en année (lire «Cadeau de Noël empoisonné», BAS 1/2014).
Carole Despont/mmm