Impact de la pollution sur la santé des enfants
Une exposition fréquente aux insecticides ou autres polluants pourrait retarder le développement des facultés cognitives chez les jeunes enfants et entraîner des malformations congénitales.
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Bon à Savoir
10.06.2015
Dernière mise à jour:
06.07.2022
Loïc Delacour
Deux études françaises sorties ce début de semaine dénoncent les effets des polluants sur la santé des plus jeunes. La première concerne l'impact de pyréthrinoïdes, des produits chimiques utilisés comme insecticides, sur les facultés cognitives. Suite à des tests d'aptitude réalisés avec des enfants de 6 ans, les chercheurs du Centre Hospitalier Universitaire de Re...
Deux études françaises sorties ce début de semaine dénoncent les effets des polluants sur la santé des plus jeunes. La première concerne l'impact de pyréthrinoïdes, des produits chimiques utilisés comme insecticides, sur les facultés cognitives. Suite à des tests d'aptitude réalisés avec des enfants de 6 ans, les chercheurs du Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ont remarqué que les jeunes les plus exposés aux insecticides présentaient des capacités de mémorisation et de compréhension verbale significativement inférieures aux autres, relèvelemonde.fr.
Si l'étude ne répond pas à la question: «Où trouve-t-on le plus fréquemment de tels polluants?», plusieurs travaux suggèrent que «l’environnement domestique est une source importante d’exposition à ces produits, qui entrent dans la composition d’insecticides ménagers, de lotions antipoux, de produits antiparasitaires pour les animaux domestiques, etc.», relatent les auteurs.
La seconde recherche publiée dans European Urology s'intéresse à l'influence des pollutions environnementales sur le risque d’hypospadias, une malformation des voies génitales qui toucherait 3 garçons sur 1000. L'analyse porte sur 600 enfants dont la moitié est atteinte. Or, lorsque la mère est exposée par son travail à des perturbateurs endocriniens, comme des détergents ou des pesticides, le risque de présenter un hypospadias à la naissance serait trois fois plus élevé.
Pour rappel, notre dossier «Poisons quotidiens» sorti en octobre dernier pointe du doigt les différents polluants que l'on rencontre dans la vie courante et leur impact sur la santé.
Loïc Delacour