«L'A340-300 possède l'endurance d'un coureur de marathon. Il détient plusieurs records sur des vols long-courriers», vante le site de la compagnie aérienne Swiss. Et, si l’on en croit le plan des sièges, seule un peu plus d’une dizaine d’entre eux disposeraient d’un confort réduit. «Faux», rétorque un lecteur de la région bernoise.
Il l’a constaté à plusieurs reprises sur des vols à destination de l’Asie à bord de ce type de machine: la perte de confort ne se limite pas aux seuls fauteuils indiqués comme tel mais aussi à tous ceux des rangées A et K situés à côté du hublot ainsi qu’à ceux des rangées D et G côté le couloir (voir schéma). Et pour cause! Un boîtier vidéo est en effet situé sous chacun d’entre eux, ce qui restreint considérablement la possibilité pour le passager d’étendre ses gambettes.
Interpellée, Swiss répond par l’intermédiaire de sa porte-parole, Karin Müller, que ce type de configuration se retrouve chez toutes les compagnies aériennes qui emploient ce système de divertissement. Toutefois, il ne limite pas l’espace pour les jambes selon elle. Car tous les sièges disposent d’un support, situé près du boîtier, sur lequel les allonger. Notre lecteur, lui en est convaincu, l’espace est bel et bien réduit de moitié. «Et pour se dégourdir les jambes, on est obligé de s’asseoir en diagonale, ce qui représente une importante restriction sur des vols longs courriers», conclut-il.
Mieux vaut donc bien choisir des sièges où l’espace est le plus important. Leur emplacement varie selon le type d’appareils. D’autant que le manque de place dans les avions peut avoir des répercussions sur la santé des passagers. En effet, rester assis le jambes pliées ralentit la circulation du sang et peut provoquer des caillots qui vont obstruer les vaisseaux sanguins (phlébite). Pour prévenir ce genre de pépin, on veillera donc à choisir les emplacement où l’espace est le plus important à beaucoup boire et à se lever et à se déplacer autant que possible durant le trajet.
Gery Schwager/ Chantal Guyon