Pour se simplifier la corvée de la taxation, l’immense majorité des Romands a remplacé la gomme et le crayon par la souris et le clavier. Les logiciels fournis par les cantons sont simples à utiliser. Si aucun grain de sable n’enraie le processus, l’opération se règle en quelques clics et un dimanche après-midi pluvieux.
Mais comment s’assurer, par exemple, que le vieil ordinateur dont le navigateur n’est plus mis à jour convient encore? Et, si on change d’appareil, peut-on importer les données de l’an passé? Les cantons ont tout prévu et mettent à disposition des services atteignables généralement aux heures de bureau.
Dans le canton de Berne, il faut remplir un formulaire en ligne et décrire son problème en attendant les secours. Idem à Neuchâtel qui vient à l’aide de ses contribuables par le biais du guichet unique. Genève réserve aussi ses conseils aux citoyens qui ont créé un compte pour effectuer leurs e-démarches. En Valais, toutes les questions portant sur le logiciel VStax peuvent être posées par courriel.
Le compteur tourne
Plus réactifs, les cantons de Jura, de Vaud et de Fribourg répondent par téléphone aux contribuables perplexes. Une démarche gratuite à Delémont, où les horaires de la hotline ont même été élargis jusqu’au 31 mars. Idem dans le canton de Vaud, où on peut également poser des questions via Skype.
De leur côté, les contribuables fribourgeois obtiendront une réponse gratuite aux questions envoyées par mail, mais le conseil téléphonique leur coûtera 1 fr. la minute. A ce tarif, mieux vaut avoir bien réfléchi à la question avant de composer le numéro!
Voilà pour le côté technique. Pour savoir quels documents il faut rassembler avant de lancer le logiciel, et pour les questions relatives au contenu de la déclaration, on consultera le guide Comment déclarer ses impôts édité par Bon à Savoir et remis à jour chaque année.
Claire Houriet Rime