Le football est l’un des sports les plus populaires, mais c’est aussi l’un des plus risqués. Pour les professionnels comme pour les amateurs! Sur les 50 000 blessures enregistrées chaque année en Suisse, près de la moitié sont des contusions provoquées par une chute ou un coup de pied. Les footballeurs risquent également de se faire des entorses de la cheville, des claquages ou encore des déchirures des ligaments, du tendon d’Achille et des ménisques.
Un bon échauffement pour réduire les risques
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les joueurs se blessent seuls la plupart du temps. Le manque d’entraînement et d’échauffement est le principal responsable. A tel point d’ailleurs que la Fédération internationale de football (FIFA) a édicté un guide d’échauffement complet, à l’usage des plus de 14 ans, à effectuer avant chaque entraînement.
Intitulé «FIFA 11+», il se divise en trois parties et est composé de quinze exercices au total. Le joueur débute par des exercices de course lente combinés à des étirements, suivis de six exercices centrés sur la puissance du buste et des jambes, sur l’équilibre et l’agilité. La troisième partie enfin combine des exercices de course plus soutenus, accompagnés de démarrages et de reprises d’appui.
Une étude réalisée en 2010 sur 2000 joueuses a démontré le taux de blessures des équipes ayant introduit était de 30% à 50% inférieurs à celles suivant un entraînement ordinaire. Inutile donc de débouler sur le terrain en se prenant pour Lionel Messi sans s’être au préalable convenablement échauffer. En voulant épater les copains, on risque la déchirure musculaire. Et un grand moment de solitude dont on aura probablement grand peine à se remettre…
Pour les adeptes du ballon, la SUVA propose également un test à effectuer en ligne pour connaître son profil de risque individuel et recevoir des conseils personnalisés. Prévoir tout de même 20 minutes.
Chantal Guyon