Stars de l'été, mais pas inoffensifs
Stars de l'été, ces petits bracelets en plastique sont parfois dangereux pour la santé. En cause, notamment, des taux élevés de phtalates retrouvés dans certaines contrefaçons.
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Bon à Savoir
20.08.2014
Dernière mise à jour:
06.07.2022
Loïc Delacour
Inventés aux Etats-Unis en 2010, les bracelets multicolores Rainbow Loom sont devenus incontournables cet été et squattent les poignets des petits comme des grands. Mais ce succès populaire a un revers: des contrefaçons ont débarqués en masse. Or celles-ci peuvent être dangereuses pour la santé, révèlent des tests en laboratoire effectués par le
Inventés aux Etats-Unis en 2010, les bracelets multicolores Rainbow Loom sont devenus incontournables cet été et squattent les poignets des petits comme des grands. Mais ce succès populaire a un revers: des contrefaçons ont débarqués en masse. Or celles-ci peuvent être dangereuses pour la santé, révèlent des tests en laboratoire effectués par le Birmingham Assay Office.
18% des bijoux en plastique analysés contiennent en effet des quantités élevées de phtalates, des substances chimiques que les experts jugent cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction. Une longue exposition à ces dernières est donc dangereuse, «d'autant que la peau des enfants absorbe plus facilement les toxines que celle des adultes», déclare le spécialiste Robert Chantry-Price dans la presse anglo-saxonne.
Afin d'éviter tout risque, il convient d'empêcher les plus jeunes de mettre ces bracelets dans la bouche, mais aussi de vérifier la présence de la mention CE sur l'emballage, confirmant que le produit est conforme aux exigences européennes. Il convient également de bien encadrer l'utilisation de ces jouets, de nombreux accidents ayant déjà eu lieux, comme des poignets trop serrés, des étouffements ou encore des projections dans l'œil.
Ajoutons enfin que les phtalates ne sont pas seulement présents dans les contrefaçons de bracelets Rainbow Loom. On les trouve dans la plupart des plastique, mais aussi parfois dans les vêtements ou encore dans les accessoires multimédias comme mentionné dans nos différentes enquêtes.
Loïc Delacour