L'affaire paraissait bonne. En réglant les frais de port uniquement (8 euros), notre lecteur acquiert un pot de crème de test de la marque Idrotherapy, depuis le site www.essenceofargan.com. Mais une semaine plus tard, il déchante en lisant un courriel de confirmation pour une autre commande qu'il n'a jamais effectuée. Prix du mini pot de moins de 2 grammes: 105.50 fr.! Et l'engrenage se poursuit, puisque d'autres crèmes hydratantes sont régulièrement envoyées pour le même prix.
Or, comme il a inséré son numéro de carte de crédit lors du premier achat, l'argent est directement débité. En appelant le numéro de téléphone pour la clientèle suisse présent sur le site internet, il tombe sans arrêt sur une boîte vocale. C'est, finalement, en se tournant vers son banquier qu'il parviendra à arrêter le processus: il lui en aura tout de même coûter 567 fr. au final!
Les victimes de ce commerce très douteux sont nombreuses sur le web. On retrouve des témoignages sur le web, notamment aux Etats-Unis, en Espagne et en Italie. L'histoire est toujours la même: après la commande d'un échantillon de test, des sommes astronomiques sont débitées sur leur carte de crédit.
Bon à Savoir traite régulièrement d'arnaques sur internet. Nous recommandons de toujours bien se renseigner sur le site du commerçant, notamment quand il ne s'agit pas d'une adresse connue. Astuce: entrer le nom du site ou la marque du produit sur un moteur de recherche en y appondant le mot «arnaque» permet souvent de tomber sur d'autres témoignages lorsqu'il y a effectivement un problème récurent.
Il convient aussi de se méfier des offres trop attractives et de bien lire les conditions générales de vente.
Enfin, lorsque de l'argent a été déjà été débité d'une carte de crédit, il est possible de demander l'annulation du paiement à l'émetteur. Ce dernier se déterminera sur le remboursement après enquête. En cas de refus, une action en justice est toujours possible. Elle reste toutefois compliquée, notamment pour les sites basés à l'étranger, et onéreuse au vu des sommes en jeux.
Pour plus de conseils, lire notre article: Achats en ligne: vigilance!
Loïc Delacour