Il y a ceux qui prennent l’avion comme on prend le tram, et ceux qui ferment les yeux en imaginant les pires scénarios de crash ou d’attentat. Ces derniers feraient fortune à Hollywood, mais ils vivent un vrai calvaire en embarquant. Or, il existe aujourd’hui plusieurs outils pour lutter contre l’aérophobie.
Technique et gestion du stress
Les soutiens proposés se divisent en deux parties. Il s’agit d’abord de comprendre comment vole un avion et d’apprivoiser les différentes sensations pendant le vol. Pourquoi le train d’atterrissage fait-il du bruit en se refermant? Quel danger représentent les turbulences? Et si un moteur s’arrêtait?
Dans un deuxième temps, on apprend à gérer son stress avant et pendant le vol en maîtrisant sa respiration et en remplaçant les pires scénarios par des pensées positives. Les cours comprennent aussi un vol accompagné par des pros ou en simulateur.
Un vol pour de vrai
Cointrin propose depuis de nombreuses années le séminaire Voler sans peur. Ici, une fois la théorie expliquée par un commandant de bord, ce sont d’anciens élèves qui coachent les nouveaux lors du vol de Genève – Zurich. Ce cours nécessite toutefois un investissement considérable (trois jours pour 999 fr.).
De son côté, Air France organise des cours d’un jour pour 650 € (752 fr.). A Lausanne, un cabinet spécialisé organise un stage d’un jour avec vol en simulateur, proposé pour 530 fr.
De son côté, la compagnie easyJet a récemment adapté en français son cours en ligne. Compter 47 € (54 fr.) pour une session de 2 heures et demie, qui s’articule en seize modules.
Et si on maîtrise l’anglais, on peut enfin s’inscrire à la journée organisée à Londres par British Airways avec vol inclus à partir de 299 £ (393 fr.)
Les phobiques légers commenceront par apprivoiser leur peur en consultant la page qui y est consacrée sur l’encyclopédie en ligne Wikihow. Dernière option: choisir un ou l’autre livre consacré à ce sujet et l'embarquer pour le relire dès les premiers symptômes.
Claire Houriet Rime